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La part des scientifiques parmi les bachelières n'a jamais été aussi faible depuis le début des années 60

  • Photo du rédacteur: Nicole Bourbaki
    Nicole Bourbaki
  • 11 mars 2024
  • 1 min de lecture

J’extraie de l'article de Mélanie Guesnais paru dans The conversation quelques données chiffrées édifiantes sur les conséquences de la réforme Blanquer :


1) Le nombre de bacheliers scientifiques a chuté de près de moitié depuis la réforme Blanquer, revenant en 2022 au niveau des effectifs de 1988 (alors même que les bacheliers généraux n'étaient que 210 000 en 1988 contre 370 000 en 2022).


2) Alors que le bac scientifique constituait environ la moitié des bacs généraux entre 1962 et 2020, la part des bacheliers scientifiques est divisée par deux depuis la réforme Blanquer : il ne concerne plus que 27% des bacheliers en 2022, contre 52% en 2020.


3) Si l'on regarde la part des bacs scientifiques parmi les bachelières et bacheliers généraux, la rupture est encore plus brutale et inédite à la fois : parmi les diplômés d’un baccalauréat général, à peine 41% des garçons et 17% des filles avaient suivi un parcours scientifiques en 2022, contre 63% et 44% en 2020. La part des scientifiques parmi les bachelières n'a jamais été aussi faible depuis le début des années 60.


4) Si, en 2020, un garçon avait 1,44 fois plus de chances d’avoir un bac scientifique qu’une fille, en 2022, les garçons ont 2,3 fois plus de chances d’avoir un bac scientifique que les filles.

 
 
 

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